Méditation numéro 38

Forme et puissance – 2 Tim. 3:5

Une illustration vaut bien des mots. Imaginez un cadre, un encadrement comme on en voit souvent sur les murs des maisons, des galeries d'art et même des musées. Certains sont plus beaux que d'autres mais ils ne sont tout de même que des accessoires pour mettre en valeur une toile, une peinture, une image, un portrait. On trouverait bien étrange que des encadrements n'encadrent rien. C'est ce qui est à l'intérieur du cadre qui donne sa raison d'être au cadre. Plusieurs versets de l'écriture nous donne l'encadrement. On pense à 1 Tim. 2 et 3 entre autre, à Tite 2:1-10. Ils sont de toute importance mais ils doivent être compris dans l'esprit de ce qu'ils encadrent – le mystère de la piété, Dieu manifesté en chair – notre Seigneur Jésus Christ, Celui dont l'image, le reflet, la vérité doit être ainsi encadré. Souvenons-nous donc que Celui qui doit être prééminent: Christ et non le cadre. Ainsi tout sera à sa place et nous serons gardés d'un esprit légal ou sectaire souvent entaché d'un soupçon de pharisaïsme faisant couler le moucheron et avaler le chameau. La forme de la piété est bonne, et à retenir à tout prix, mais cette piété doit aussi être vue en puissance et cela ne sera qu'en reflétant Celui qui en est l'expression parfaite en amour, grâce et vérité, notre bien-aimé Seigneur Jésus (2 Cor. 3:18). Une toile si belle réclame alors un bel encadrement.


NOTE: Les citations et références bibliques sont de la version Darby, sauf si autrement indiquées. Toute méditation non signée l'est dans l'esprit d'Ecclésiaste 12:11 (12:13 pour la version Segond).


Dernière mise à jour 2007/12/08

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